Linktipp der Woche: Kinder mit personalisierte Kinderbücher in der Entwicklung fördern

Weihnachtsrätselgeschichte „Das letzte Rätsel“ in französischer Übersetzung

Sabine Ludwigs

spannende und liebliche Weihnachtsgeschichte über eine Regenschirmfrau für Kinder ab 7 Jahren.

Übersetzung in die französische Sprache vom Team Saastal Tourismus AG. Vielen Dank. Zu Das letzte Rätsel in deutsch

sterntaufe

Il fait froid en ce jour de décembre, les vacances de Noël ne sont plus très loin, et la petite Rieke rentre chez elle en sautillant à travers les premières neiges de l’hiver. Sa maison n’est qu’à quelques pas, juste à l’angle de la rue, dans le bâtiment de la pharmacie, car son père est pharmacien.
Alors qu’elle s’apprête à tourner pour remonter la rue, elle aperçoit au loin une silhouette étrange, toujours au même endroit, à cette période de l’année. De loin, elle ressemble à un gros champignon. Il faut s’approcher plus près pour distinguer une vieille femme qui se tient sous un parapluie.
Un parapluie aussi beau, Rieke n’en avait jamais vu de sa vie! De couleur bleu foncé, il est couvert d’étoiles scintillantes, ce qui donne l’impression que la vieille femme est entourée d’un firmament.
À présent, il semble voilé car la neige a entièrement recouvert le ciel étoilé. Sous le parapluie, de jolis petits anges aux boucles d’or sont suspendus aux baleines, et font flotter leurs ailes et leurs robes vaporeuses comme des nuages. Ils s’agitent à la cadence d’un mobile pour enfants.
C’est une très jolie scène, que Rieke pourrait presque trouver amusante, si elle n’était pas frappée par la pauvreté de cette femme. Ses chaussures sont en effet bien trop légères pour l’hiver, et son manteau usé n’est plus qu’une simple étoffe sur ses épaules.
Les lèvres bleuies par le froid, le regard baissé, elle se tient là. Elle bouge à peine. Lorsqu’un passant passe devant elle, elle s’efforce de lever les yeux et demande en murmurant: «S’il vous plaît, voulez-vous acheter un ange en plumes? Ils sont faits à la main et ne coûtent pas cher.»
Mais personne n’en veut.
Chargés de paquets et de toutes sortes de sacs, les passants pressent le pas, ignorant la vieille femme sous son parapluie. Alors, elle se remet à baisser les yeux, et les petits anges en plumes remuent tristement, pendus à leurs fils.
Rieke rentre dans la pharmacie. «Bonjour papa», lance-t-elle, en se retournant vers la vitrine ornée de rubans verts et rouges. «Tu as vu? Elle est revenue.»
«Oui», s’agace son père.
Sans échanger un mot, ils regardent côte à côte la vieille femme au parapluie, à travers les flocons qui tombent tel un tourbillon.
«C’est comme dans les contes», finit par déclarer Rieke, en soufflant. «Comme l’histoire de la petite fille qui devait vendre des allumettes, dont personne ne voulait. Et un jour, elle a fini par mourir de froid…»
«Ah non, c’est ce qu’on va voir», fulmine son père. «Qu’on meure de froid, devant ma pharmacie, jamais!»
Et Rieke semble soulagée, alors que son père s’élance dehors et se dirige vers la vieille femme, dans une démarche précipitée qui soulève sa blouse blanche.

alte frau regenschirm

Il va l’aider, se dit Rieke; mais au lieu de cela, le pharmacien, les poings sur les hanches, dévisage la vieille femme et se met à lui parler. Si fort, que sa voix retentit jusqu’à la pharmacie, où se tient encore Rieke.
Rieke assiste à la scène, pantoise.
La vieille femme au parapluie semble perdue, et finit par reculer, avec hésitation. Elle reste là quelques instants, puis se retourne. Et voyant que le pharmacien ne bouge pas, elle s’en va. Et les adorables petits anges en plumes accompagnent ses pas, dans un mouvement de tristesse infinie.
«Tu es méchant!», s’écrie Rieke, indignée, lorsque son père revient. «Pourquoi tu as fait ça?»
«Il n’y a pas de place ici pour cette racaille. Qu’est-ce que les clients vont dire?»
«Cette femme n’est pas de la racaille, elle est pauvre, c’est tout! Pourquoi tu ne lui as pas acheté des anges?»
«Je n’en ai pas besoin!», gronde son père. «On a des décorations de Noël à ne plus savoir quoi en faire!»
«Mais qu’est-ce que ça peut faire?», s’indigne Rieke. «C’est bientôt Noël, non?!» Submergée par la colère, elle monte dans sa chambre. Elle claque la porte, et n’a aucune envie de poursuivre le cadeau qu’elle préparait pour son père, car ce qu’il a fait lui semble insupportable.

C’est un carnet de devinettes qu’elle confectionne elle-même, car il adore résoudre des énigmes. Elle a passé toute l’année à en réunir les plus difficiles, les a transcrites dans son carnet, en veillant à inscrire au-dessous chaque solution en écriture miroir, pour rendre le déchiffrage encore plus ardu. Chaque énigme est illustrée de ses mains.
C’est la toute dernière énigme du carnet qu’elle préfère. Elle parle de Dieu et du diable; il ne manque plus qu’à y ajouter un dessin et la solution. Mais à cet instant, c’est bien la dernière chose qu’elle a envie de faire.
À l’heure du dîner, elle est toujours incapable de parler à son père, la colère ne l’ayant pas quittée. Lui aussi, est exceptionnellement silencieux. Seule sa mère semble ignorer ce qu’il s’est passé plus tôt.

Le lendemain, alors qu’elle rentre de l’école, elle aperçoit au loin le firmament d’étoiles qui s’illumine sur le parapluie, car aujourd’hui, malgré le vent glacial, il ne neige pas.
Arrivée chez elle, elle croise son père sur le pas de la porte. Il va certainement chasser la femme au parapluie, pense-t-elle le cœur serré. Mais aujourd’hui, non, elle ne le laissera pas faire. Il faut que cette vieille femme puisse vendre des anges pour gagner de l’argent! Sans quoi, elle ne pourra pas s’acheter à manger. Et alors… eh bien…
«Attends!», s’écrie-t-elle. «Je t’en prie, papa. Écoute-moi. Je voudrais te poser une devinette. Et si tu ne trouves pas la solution, tu dois me promettre de ne pas faire partir la femme au parapluie! D’accord?»
Son père la contemple, interloqué. «Bon, d’accord», accepte-t-il en maugréant. «Et si je trouve la réponse?»
Rieke semble confuse. «Alors c’est moi qui aurai perdu», dit-elle doucement, «et c’est moi qui devrai te rendre un service.»
Il hausse les épaules et lui sourit. «Impossible de résister à une bonne devinette. Allez, je t’écoute.»
Et Rieke pense à la dernière énigme du carnet, la plus délicate de toutes, celle sur Dieu et le diable. Comme elle est certaine que son père ne trouvera pas la solution, elle énonce la devinette d’une voix assurée:
«Qu’est-ce qui est plus puissant que Dieu?
Qu’est-ce qui est plus mauvais que le diable?
Les personnes heureuses en ont besoin.
Les pauvres en possèdent.
Et lorsqu’on en mange, on meurt.»
«Hmm», fait son père. «Pas facile du tout.»
Il réfléchit: du cœur, de la chance, de l’amour, de la magie, l’univers et à chaque réponse, Rieke secoue la tête et lâche un: «Faux!»
Mais au moment où elle pense qu’il va abandonner, alors qu’elle va sauter de joie, il marque une pause, la regarde et lui demande: «Les pauvres en possèdent?»
«Oui.»
«Et lorsqu’on en mange, on meurt?»
Rieke acquiesce.
«Je crois», déclare son père d’un voix rauque, «que j’ai compris maintenant.» Il se penche vers Rieke et lui murmure quelque chose à l’oreille.
Elle est abasourdie, sa gorge se resserre. Sans se retourner, elle se rend dans sa chambre et entend le claquement de la porte lorsque son père quitte la maison.
Plus tard, en regardant par la fenêtre, elle ne trouve plus le parapluie enchanté et sa nuée d’étoiles venues du ciel qui abritaient de petits anges semblant danser dans le vent.

Ayant passé l’après-midi chez une amie, Rieke prend le chemin du retour. Lentement, elle avance jusqu’à l’angle et scrute toute la rue.
Mais il n’y a personne.
Elle poursuit son chemin, plus péniblement. En arrivant à la pharmacie, elle entend son père prendre congé d’une cliente.
«Au revoir, Madame Ritter. Et passez de bonnes fêtes!», lui dit-il. «Ah, j’ai encore un petit cadeau de Noël pour vous.»
Il lui remet quelque chose sur le comptoir. La cliente ne cache pas sa joie et le remercie pour le cadeau.
Rieke n’en croit pas ses yeux: c’est un ange en plumes de la vieille femme. Il a l’air magique! On pourrait presque croire qu’il va s’élever et se mettre à flotter dans les airs.
Lorsqu’ils se retrouvent tous les deux, son père lui raconte que sa devinette l’a fait réfléchir, il a donc acheté les anges à la vieille dame. En fait, il les a tous achetés. Voilà pourquoi il n’y a plus personne dehors, par ce froid glacial.
Et de promettre: «Si elle revient l’année prochaine, je n’attendrai pas!»

Ce soir-là, Rieke se remet avec entrain à la dernière page de son carnet d’énigmes. Elle dessine un ciel aux étoiles scintillantes et voici ce qu’elle annote – en écriture miroir évidemment:
NEIR
Car RIEN n’est plus puissant que Dieu. Et RIEN n’est plus mauvais que le diable. Les personnes heureuses n’ont besoin de RIEN: elles ont tout. Les pauvres n’ont RIEN. Et lorsqu’on ne mange RIEN, on meurt.

sterntaufe

Diese schöne Christkind Weihnachtsgeschichte stammt mit Genehmigung der Autorin aus ihrem Buch: „Mein Lieblingsweihnachtswunderbuch“. Weihnachtsbuch Empfehlung: Sabine Ludwigs „Wer hustet da im Weihnachtsbaum?“

Diese Weihnachtsgeschichte und andere Geschichten von Sabine Ludwigs können mit kindle unlimited kostenlos gelesen werden.
Sabine Ludwigs schreibt viele Bücher. Ein Portrait mit ihren Buchtiteln finden Sie hier



Das könnte Sie auch interessieren: Persönliches Abenteuer für Kinder mit dem Christkind

Linktipp der Woche: Kinder mit personalisierte Kinderbücher in der Entwicklung fördern

Hat Ihnen diese besinnliche Weihnachtsgeschichte gefallen?
–> weitere Weihnachtsgeschichten für Kinder

Weihnachtsgeschichten Rubriken
Alte Weihnachtsgeschichten ||| Besinnliche Weihnachtsgeschichten ||| Erwachsene Geschichten ||| Kinder Weihnachtsgeschichten ||| Kurze Weihnachtsgeschichten ||| Weihnachtsgeschichten zum Nachdenken ||| Weihnachtsgeschichten zum Anhören ||| Weihnachtsbücher

Nutzungsbestimmungen dieser Weihnachtsgeschichten ||| Weihnachtsgeschichtenschreiber

Nach oben scrollen